Yves Hélory, dit l'Avocat des Pauvres, est né en Bretagne, au manoir de Kermartin près de Tréguier, en 1250, d'une famille de petite noblesse.
Le jeune Yves est envoyé à Paris, vers 14 ans, pour étudier la philosophie et la théologie : il recevra des enseignements de Thomas d’Aquin. Finalement, c’est le droit qui l’attire. Il étudiera à la faculté d’Orléans le droit laïc et ecclésiastique. Puis il retourne en Bretagne où il est nommé juge ecclésiastique à Rennes en 1280. L’évêque de Tréguier l’appelle auprès de lui et le décide à devenir prêtre en 1283. Il est nommé curé de Trédrez en 1285, puis de Louannec, de 1292 à 1298.
Entre temps, Yves a mené une vie exemplaire. De nombreux témoins de son procès en béatification parleront d’un chrétien et d’un juge doux, équitable, attentif et compatissant aux sort des pauvres et plaidant leur cause. Mais en 1291, Yves ressort transformé d'une visite au mouroir de l’hôpital de Tréguier qui le décide à devenir un pauvre parmi les plus pauvres.
Il se retira dans son manoir familial de Kermartin où il vécut dans la misère et accueillit les indigents, devenant leur avocat. Restant aussi prêtre et évangélisateur, il traverse la Bretagne à pied pour prêcher et apporter la Bonne nouvelle contre vents et marées.
Yves Hélory mourut dans son manoir familial à Kermartin le 19 mai 1303, épuisé par le travail et la pénitence. Sa dépouille mortelle fut alors portée à la Cathédrale de Tréguier en un long cortège empruntant l'itinéraire dont les processions actuelles perpétuent le souvenir. Son corps sera transféré à la cathédrale de Tréguier. Et son tombeau devint un lieu de pèlerinage.
Il est canonisé en 1347, devenant ainsi le second saint breton et sans doute le premier prêtre diocésain élevé à ce rang. « En ce temps où le monde vieillissant accélère son déclin vers le dernier des soirs, a surgi de l'extrémité de l'Occident, de la Bretagne, une étoile matinale qui ne s'éteindra pas » : c'est en ces termes d'un beau lyrisme que le Pape Clément VI proclame la sainteté d'Yves Hélory, ce 19 mai 1347.
Il est le saint patron des avocats, des avoués, des assureurs et des notaires, ainsi que de la Bretagne.
Ce concours de Brest était placé sous le signe du Pays Nantais : le bagad Cap Caval avait fait le choix de consacrer sa suite aux danses du fond ancien ainsi qu’au riche répertoire de mélodies/complaintes de la région nantaise.
dans les années 1950 la musique bretonne était en voix d'éradication. Depuis cette époque les artistes bretons recréent une culture a partir de différents collectages et influences. La formation des bagads en est un bon exemple, un pipe band écossais jouant des thèmes bretons auquel on a ajouté des percussions tout style et un seul instrument breton, la bombarde. Et que dire des groupes comme Plantec, E.V. , les ramoneurs de menhir, skovan....
L'édifice a été construit à l'emplacement même d'une autre chapelle qui tombait en ruine, cette autre chapelle ayant elle même remplacé une autre située plus en avant (d'après la tradition).
La chapelle de Saint They est la plus vaste des chapelles de Cleden, son maître-autel en bois sculpté provient de l'église paroissiale, son clocher a supporté de nombreuses cloches dont une née d'un échange avec celle de Langroas.
Un couplet d'un vieux cantique à St They, exprime à la fois la crainte de voir la chapelle enloutie dans les flôts de la baie des Trépassés et le souhait de la voir tenir contre les éléments qui la menacent, telle une figure de proue sur l'étrave de la Pointe du Van.
Ra jomo pell c'hoaz en e za
Ar chapelig var ribl ar mor
Ma c'hello sant They divar e zor
welet ar bageier o treiza...
Que demeure longtemps encore debout
La petite chapelle au bord de la mer
Afin que puisse St They depuis sa porte
Voir les bateaux passer...
Aujourd'hui, la chapelle Saint-They, classée monument historique fini sa restauration grâce à une association (dont un membre est présent chaque jour pour vous accueillir) et elle promet de défier encore longtemps les embruns et les fortes tempêtes du Raz.
Chapelle Saint They, Cleden Cap Sizun, Pointe du Van, Bretagne, Pointe de Penhir, Baie de Trépassés. Musique: Fancy Cornwell.
Quand musique et peinture se conjuguent
meli melo de mes créations aquarelles et huiles ,paysage natures mortes ,silhouettes ,abstrait et peintures symbiose musique peinture.
Peinture, musique et ...poésie sont pour beaucoup d'entre nous le meilleur moyen d'accéder au rêve, à l'émotion et permet de se connaitre un peu mieux..
1. Figue le 29-12-2011 à 00:07:12 (site)
Bonsoir Yoomie
c'est toi qui a fait ces peintures ?
c'est super
j'aime certains de ces tableaux
tu est douée !!!!
bravo
2. christianus le 05-06-2012 à 14:45:06
bises yoomie,4mn30 de bonheur,et de reve!merci
Oeil trés avisé du peintre qui a su capter parfaitement les attitudes sur les grèves et les plages Bretonnes.
Musique :Plangsttigh Ewen . TRISKELL . issu de mon cd FEST VRAZ
Terre sauvage mais tellement accueillante, à l'image de ses habitants. La beauté à chaque instant.
Ne partez jamais en vacances en Bretagne... vous ne pourrez aller nulle part ailleurs ensuite ...
Le lipig est une vraie gourmandise ! Il est traditionnellement servi avec le fameux kig ha fars, mais pourra faire merveille avec d'autres plats... Attention...
1. bressebreiz le 04-05-2011 à 21:11:26
merci d'avoir mis la video
certaines personnes accepte pas la loire atlantique comme bretonne moi si
Chapelle de St Philibert
La magnifique chapelle de St Philibert et sa fontaine non moins remarquable dans le Morbihan.... les deux en bordures de l'eau !!!! Un endroit unique.... Gildas
L'église paroissiale que l'on nomme couramment chapelle fut construite au bord de l'eau en 1648, elle n'avait alors que la nef et était bâtie comme une maison de pêcheur de l'époque avec ses murs crépis à la chaux, intérieur et extérieur.
Elle fut agrandie et restaurée par la suite ; on allongea le transept nord avec une tribune en 1954, puis elle fut décapée pour la mettre à la mode de la pierre apparente.
La petite fontaine proche de l'église fut édifiée en 1649 et la grande fontaine est du XVIIIs. Longtemps les gens du village vinrent y chercher de l'eau.
Cette église fut dédiée à Saint Philibert. A l'intérieur on peut admirer un retable du XVIIIs avec un tableau de l'époque romantique, qui représente, selon la légende, Saint Philibert débarquant dans l'anse du Ster après avoir navigué depuis l'Irlande sur une auge de pierre.
Le plafond de l'édifice est constellé d'étoiles, les vitraux évoquent les activités agricoles et ostréicoles de la commune.
Nolwenn Leroy a su très bien interpréter cette musique si particulière.
Notre sensibilité recueille de plein fouet ce charme musicale romantique et nous permet de rêver sur les plages bretonnes.
1. marianna29 le 23-04-2011 à 11:39:14
bravo
tres joli texte emplis de verite
kisssssssssssssssssssssssss
2. lou_morgane le 23-04-2011 à 11:55:21
un poeme evocateur comme un chant a la gloire de la bretagne bravo
3. Lechatbeaute le 06-05-2011 à 22:03:00
Ton poème est si joli,
qui parle de ta patrie,
Que je me suis permis
De le glisser dans le nid
secret de mes poèsies
que volontiers je relis.
Agréable choix de mots
qui porte bien haut
ces images comme des photos
qui cinglent en mon cerveau.
Tout est vrai tout est beau.
dans ce "Breiz ma bro" !
Merci Tania !
La loire c'est chez moi
et j'en ai le même emoi.
Bisouxxxx Tania.
LeChatBerauté
Un fou à lier.
4. maryloup le 08-07-2011 à 18:13:58
Un très beau poème , de belles images ...merci
Commentaires